Alain Dion prend sa retraite !

Hugo Boulanger, avec la collaboration de Benoît Collette et de Julie McDermott

Si vous avez participé à une assemblée générale du SEECR dans les dernières années, vous avez certainement remarqué l’un de nos personnages les plus célèbres : Monsieur Alain Dion, enseignant en cinéma et syndicaliste impénitent.

Toujours en verbe et souvent en beau fusil, Alain n’a jamais hésité à prendre la parole au cours des diverses instances, tant au niveau local qu’à la fédération et il n’a pas son pareil, avouons-le, pour chauffer une assistance ou encore pour souffler sur les braises militantistes qui sommeillent en vous. Pour ça, nous lui devons tous et toutes une fière chandelle. En effet, peu de gens ont su garder une vigilance aussi constante au regard de nos droits et de nos conditions de travail sur une période aussi longue. Ses notes sont éparpillées sur divers blocs-notes, feuilles volantes et serviettes de table, mais nous ne lui en tiendrons pas rigueur ! 

Saviez-vous qu’il a été l’un des co-fondateurs et le président d’une fédération syndicale ? Oui, oui, une association syndicale nommée « Fédération Autonome du Collégial (FAC) », rien que ça ! Il s’est également impliqué au niveau politique, a milité pour l’indépendance du Québec, pour la conservation de notre langue nationale et pour le développement de notre culture. Culture qu’il dévore par ailleurs… Tant la culture cinématographique que littéraire ou musicale.

Sous ses airs parfois renfrognés, ses chemises carreautées et ses t-shirts de Gaston Miron se cache un bon vivant. Un être généreux et sensible qui n’hésite pas à venir en aide à ceux qui sont dans le besoin, et qui s’implique dans les causes qui lui tiennent à cœur, et ce, sans compter la dépense. Songer au départ d’Alain, c’est penser à une page du grand livre du syndicalisme qui se tourne. Heureusement, l’encre y est indélébile et il reste beaucoup de pages à écrire. La contribution d’Alain teintera forcément la suite de l’histoire et ses actions ont assuré que quelqu’un tiendra la plume encore longtemps.

Bonne retraite, cher Alain. On t’imagine bien mal te bercer sur ton perron, alors on te souhaite encore beaucoup de projets, de voyages, de folies, de bons spectacles en bonne compagnie. On espère que tu ne t’ennuieras pas trop de nous ! Mais si la nostalgie t’envahit, tu auras toujours ta chaise au syndicat !

 

Psiiit : les caractères gras forment un mot secret !